Le Mouvement Socialiste-Flamand (V-SB) exige du gouvernement belge que tout soutien à la lutte contre le terrorisme islamiste dans le Sahara soit basé sur la reconnaissance de la souveraineté de l’Azawad et se déroule en collaboration avec le Conseil Transitoire de l’Etat de L’Azawad (CTEA), gouvernement provisoire de l’état de l’Azawad.

 

Le 6 avril 2012, le Mouvement National de Libération de L'Azawad (MNLA) a proclamé l’indépendance de l’Azawad. Ceci s’est produit suivant une offensive réussie qui a chassé l’armée malienne (...) de ce qui était jusqu’alors connu sous “le nord” de l’état malien – produit de la décolonisation française de l’Afrique Occidentale française.

 

Peu à peu, le territoire a été repris par une coalition de combattants jihadistes, composé d’une organisation touareg islamiste Ansar Eddine, Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO). En juin 2012 ils ont chassé le MNLA et installé un régime de terreur islamiste-salafiste. Ansar Eddine ne dispose pas de base idéologique ou populaire en Azawad mais dispose de moyens économiques importantes mises à sa disposition par AQMI. Tant AQMI que le MUJAO ont une composition héterogène, principalement des combattants qui viennent de en dehors de l’Azawad.

 

Il est inacceptable pour le V-SB que ce régime de terreur religieux serait remplacé par une réoccupation par l’armée malienne. Cette armée c’est fait coupable de comportements génocidaires envers la population touareg et maure en Azawad. Il est inacceptable que l’état failli qui est la Belgique s’engage à une “fabrication des nations” en Afrique pour sauver l’héritage colonial français. Les différentes rébellions touareg, les coups d’états successifs et la corruption généralisée ont suffisament démontré que le projet de nation néocolonial “Mali” est non-viable.